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Le mot du Maire

Le mot du Maire

Information- Le mot du maire
Publié le

Jusqu’en 2016 Le débordement du rû Bouton était très rare mais à partir de cette date les épisodes d’orages violents et intenses suivis d’inondations et/ou coulées de boue se sont multipliés. De plus en plus rapprochés, vous êtes nombreux à les redouter.
Tous les niveaux de collectivités se sont penchés sur la question de la prévention. En premier lieu la Communauté de Communes du Pays Créçois avait lancé des études, études recommencées à une plus grande échelle après la fusion en  2020, car les Pouvoirs Publics estiment qu’il faut une vision globale des désordres sur tout un bassin versant.

Il est illusoire de penser qu’on évitera les inondations, mais on peut espérer contenir, ralentir les ruissellements torrentiels. Les bureaux d’études missionnés ont des techniques éprouvées mais en plus de l’étude sur plan des courbes de niveau, il est indispensable qu’ils tiennent compte des observations des élus de terrain mais aussi des agriculteurs.  C’est un travail d’équipe  qui doit définir un ensemble de travaux : hydraulique douce, zones d’expansion, haie..Cetravail est en route.
L’étude fine des désordres montre que l’urbanisation plus importante aujourd’hui joue un rôle mais on paye aussi des erreurs faites en 1970 lors du grand remembrement. Des fossés à l’air libre ont  disparu, des busages trop petits  comme à Montpichet etc…

Le Président de la CA CPB  a fait sa priorité de cette question et aidé de notre député a accéléré les programmes de travaux, « tudiés par le SMAGE, sur notre Communauté d’Agglomération. Comme je l’ai écrit dans une lettre annonçant l’enquête publique, il faut que l’argent débloqué pour notre territoire soit dépensé efficacement.

J’ai mis en ligne ma contribution à cette enquête et je continue de réfléchir à des propositions complémentaires.
Ce mardi 24 juin, j’avais commandé une inspection télévisée du rû enterré dans l’impasse de Laître qui m’a permis de constater son état : la canalisation de ø 800 est totalement vide dans toute l’impasse ; ce n’est que sur quelques mètres vers la sortie à l’air libre qu’on trouve de la boue liquide sans pour cela freiner un écoulement.

Le problème est double :

1. Ralentir l’eau avant qu’elle n’arrive dans le réseau ; si on agit sur la vitesse elle entraînera moins de terre, de végétation, de paille.. (grâce aux fossés à redents, création de noues, plantation de haies)
2. Faire en sorte que l’eau soit captée par le réseau : c’est bien là le problème : les avaloirs se colmatent et l’eau n’y entre pas

La contrainte est également de retarder l’arrivée de l’eau en fond de vallée. Il faut des zones de rétention en amont de notre village mais également après.

Les communes de Couilly et de St Germain reçoivent les eaux du Morin en provenance de Crécy mais reçoivent en plus les eaux du rû Corbier et celui du rû du Mesnil, lui-même abondé par notre rû de Vignot ( rû Bouton + rû du Corbier).

Chaque commune subit des ruissellements venant de ses voisins mais contribue aussi au ruissellement chez celles situées plus bas…Les travaux doivent donc être en cohérence sur tout un bassin versant.

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