Aller au contenu principal

Le mot du Maire

Le mot du Maire

Information- Le mot du maire
Publié le

A quand de véritables économies sur le fonctionnement de l’Etat pour arrêter de pénaliser le fonctionnement des communes. Les collectivités locales sont accusées d’embaucher trop de fonctionnaires et ce discours est difficile à supporter.

En effet, la première vague d’embauche a correspondu à la création des premières intercommunalités à taille humaine ; dans notre cas, une Communauté de Communes à 10 puis 15 puis 19 communes, soit tout le canton créé à la Révolution et qui était resté 200 ans avec le même périmètre. Il était particulièrement cohérent.

Ce regroupement en Communauté de Communes a permis de créer des équipements structurants : notamment dans le domaine de la Petite Enfance : avant 2001 aucune de nos communes (< 5 000  habitants) ne pouvaient avoir une crèche. Le regroupement l’a permis. Non seulement le Pays Créçois en a créé une de 40  berceaux mais également une seconde de 55 berceaux.
Le personnel embauché constituait les 3/ 4  du personnel de la Communauté de Communes : personne ne peut comparer ces embauches qui rendent un service à la population avec les fonctionnaires embauchés ultérieurement par des nécessités administratives.

Le regroupement des régions, des intercommunalités  en Interco XXL n’a fait faire aucune économie, bien au contraire car pour faire le lien entre tous les élus ce sont des fonctionnaires qui font des rapports, organisent des réunions, émettent des règlements et des procédures..
Les communes se regroupaient avant cela en syndicats intercommunaux : nous en avions onze dans les années 90 mais ils ont été supprimés en transférant des compétences aux intercommunalités. Résultat : nous avions des bénévoles dans ces syndicats qui ne coûtaient rien. Ils ont été remplacés par du personnel certes qualifié mais appuyé régulièrement par des bureaux d’étude car les financements « croisés » ne sont obtenus que sur présentation d’études souvent longues et onéreuses.

La France a fait un « complexe » de son nombre de communes et de syndicats. Il fallait les diminuer parfois à marche forcée. Or si nous sommes les champions en Europe au regard de ces nombres, nos communes, au plus proche des citoyens, sont une richesse qu’il convient de préserver. Malgré les transferts de compétence, privant les maires du pouvoir de faire… les maires restent les représentants de leurs habitants auprès de la Communauté d’Agglomération et participent aux décisions. Ils sont l’échelon de proximité.
Le Président de l’Agglomération CACPB réunit très fréquemment les 54 maires pour débattre des grandes questions et des choix à faire, notamment en période de préparation budgétaire ou lors de problème majeur comme l’inondation du mois d’octobre dernier.

Aujourd’hui nous n’avons aucune visibilité sur les dotations et participations pour le budget 2025. Si le fonds de compensation de la TVA nous est retiré, c’est une baisse de 16.41 % (car on ne récupère jamais 20%) sur les plans de financement des travaux en cours et à venir, ce changement de la règle du jeu est regrettable. L’effort pourrait être accepté si tous les échelons montraient l’exemple.  Enfin depuis des années nos associations d’élus dénoncent le manque d’autonomie budgétaire des communes.

Le Maire

*GEMAPI : GEstion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations

IMG_6063
Rechercher sur le site