L’AMIF demande le réexamen de la notion de commerces de première nécessité.

De nombreux maires font état auprès de l’AMF de l’incompréhension que suscitent les mesures de fermeture qui visent certains commerces.

Les critères ayant conduit à distinguer les commerces de première nécessité, évoqués par le Premier ministre, et les autres, sont à l’évidence difficiles à justifier au regard de l’application qui en est faite concrètement.
Certains commerces comme les librairies ou les salons de coiffure pourraient relever des services de première nécessité.

Le commerce de centre-ville déjà fragilisé par le premier confinement est animé par des entreprises de petite dimension qui n’ont pas la capacité de résister à une chute brutale et persistante de leur activité sans que soit mise en danger leur existence même. Elles ne comprennent pas que des activités identiques aux leurs puissent être autorisées pour des entreprises de la grande distribution ou de la vente à distance, elles se trouvent ainsi placées dans une situation de grave déséquilibre de concurrence.

Guy Geoffroy, Président de l’AMF77 et le Comité directeur au nom des 507 maires s’associent à François Baroin et André Laignel pour demander au gouvernement de revoir rapidement la définition de commerce de première nécessité et de l’élargir, dès lors que les conditions de sécurité sanitaire permettent de préserver la santé des commerçants, de leurs salariés et de leurs clients. 
Guy Geoffroy signera également la lettre ouverte de l’AMIF dont il est vice-Président, alertant sur les conséquences de l’application des mesures sanitaires sur la vie des centres-villes.

Pour visualiser la lettre ouverte de l’AMIF : cliquer ici